November 27th, 2009 by anne
Kenny Lovelace has been Jerry Lee Lewis’s band leader for more than 42 years. I have attended six of his concerts, four of them with Anne. In November 2008, Alexandros was still in the belly of Anne but he had the honour to listen twice to Kenny’s riffs and to Jerry Lee’s unique banging and virtuoso way of playing the piano: first at Zénith (Paris) and then at Forest National (Brussels).
Well, yesterday Alexandros had the pleasure and the privilege to have his lunch with Kenny Lovelace in a restaurant in Rotterdam. Mr Lovelace is one of the most lovable persons we’ve ever met and played a lot with our baby!
Please note that the last personal CD of Kenny Lovelace is excellent. Buy it! It is rumoured that a new one will be out soon…
Photos
Kenny Lovelace a été le leader du groupe qui suit Jerry Lee Lewis depuis plus de 42 ans. J’ai assisté à six de ses concerts, dont quatre avec Anne. En novembre 2008, Alexandros était encore dans le ventre de Anne, mais il a eu l’honneur d’écouter à deux reprises les riffs de Kenny et l’unique et virtuose façon qu’a Jerry Lee de jouer au piano (ou devrais-je dire “cogner le piano”?): d’abord au Zénith (Paris) et ensuite à Forêt National (Bruxelles).
Eh bien hier, Alexandros a eu le plaisir et le privilège d’avoir son repas avec Kenny Lovelace dans un restaurant à Rotterdam. Mr Lovelace est une des personnes les plus adorables que nous ayons connu et a joué beaucoup avec notre bébé!
A noter: le dernier CD personnel de Kenny Lovelace est excellent! Achetez le! Il semblerait qu’un nouveau CD sorte bientôt…
November 25th, 2009 by Akis
Last night we saw “Un Fou Noir au Pays des Blancs“, a wonderful one-man show. In his thousandth theatre representation, Pie Tshibanda, refugee from Congo in Belgium and psychologist, tells with a wonderful sense of humour and a rare sensitivity the feelings of all refugees: anxiety of exclusion as well as the difficulties of adapting to a world which is unknown to them, and a sense of loss for the country and family they had to leave behind. This brilliant writer invites us to take part in his critical reflection on the sense of hospitality and tolerance of European cultures and in particular Belgium, while demonstrating an impressive analytical mind! Step by step, he describes his struggle to get over his solitude, his initiatives of knocking on the doors of his Belgian neighbours to introduce himself to them, until the moment when he realized that the road he had chosen was the right one: it turns out his Belgian neighbours are nice!!!
This show is captivating. If you are unable to attend, buy his books or DVDs, as parts of the proceeds will be used in the running of a school for street kids in Congo!
Hier soir nous sommes allés voir “Un Fou Noir au Pays des Blancs“, un magnifique one man show. Dans sa millième représentation théâtrale, Pie Tshibanda, réfugié congolais en Belgique, psychologue, raconte avec un excellent humour et une sensibilité rare les sentiments de tout réfugié: l’angoisse de l’exclusion comme les difficultés d’adaptation dans un monde qui leur est inconnu sans compter la nostalgie du pays et de la famille. Cet écrivain brillant nous invite à participer dans sa réflexion critique du sens de l’hospitalité et de la tolérance des sociétés européennes et en particulier de la Belgique en démontrant une capacité d’analyse stupéfiante! Etape par étape, il décrit son parcours, ses efforts pour sortir de la solitude, ses initiatives d’aller frapper aux portes de ses voisins belges pour se présenter à eux. Jusqu’au moment où il découvre que la voie qu’il a choisie était la bonne: il s’avère que ses voisins belges sont gentils !!!
Ce spectacle est captivant. Si vous ne pouvez pas y aller, achetez ses livres ou ses dvd, puisqu’une partie des bénéfices seront utilisés dans la gestion d’une école pour les enfants de la rue au Congo!

November 24th, 2009 by anne
Last night, Akis and I drove to Oostende on the Belgian coast, under pretty bad weather, to hear/see Jerry Lee Lewis live at the casino. We wouldn’t have driven anywhere in such conditions for any other artist! The show was absolutely amazing. The opening act was by his sister, Linda Gail Lewis, who is dynamite on stage, and her youngest daughter whose name I unfortunately forget, and who has a fantastic voice too. Must run in the family, I guess. And then the Killer himself played for a little over half an hour. He was in a pretty good mood, joked with the audience while his musicians had a few good laughs too. Unforgetable.
PHOTOS
Hier soir, Akis et moi avons conduit jusqu’à Ostende sur la côte Belge, pour voir/entendre Jerry Lee Lewis en concert au casino. Nous n’aurions fait ce trajet dans ces conditions pour aucun autre artiste! Le spectacle était absolument extraordinaire. La première partie était par sa soeur, Linda Gail Lewis, qui est une véritable dynalite sur scène, et sa plus jeune fille dont je ne me rappelle malheureusement pas le nom, et qui a aussi une voix extraordinaire. Ca doit être un truc de famille je suppose. Puis le Killer lui-même a joué durant un peu plus d’une demi-heure. Il était de très bonne humeur, et a plaisanté avec le publique alors que ses musiciens ont eu quelques bonne rigolades eux aussi. Inoubliable.
November 21st, 2009 by anne
Last night, as a surprise, Akis took me to the Bouglione Circus, while Alexandros stayed home with a babysitter! I spent an evening in absolute awe of tigers, panthers, elephants, clowns, dancers, and various acrobats. We even enjoyed eating cotton candy. It was a wonderful evening.
PHOTOS
Hier soir, pour me faire une surprise, Akis m’a emmenée au Cirque Bouglione, pendant qu’Alexandros restait à la maison avec une babysitter! J’ai passé une soirée d’émerveillement devant des tigres, des panthères, des éléphants, des clowns, des danceurs, et différents acrobates. Nous avons même eu le plaisir de manger de la barbe-à-papa. C’était une soirée fabuleuse.
November 19th, 2009 by Akis
If someone gave you a box with a button on it and told you that if you push it two things will happen: on the one hand a person that you do not know will die but on the other hand you will win 1 million dollars, would you push the button? This completely pessimistic film (The Box) supposes that most of the people on earth would do it because they lack altruistic feelings. I believe the opposite and that’s why I did not like this film. The actors are good but as Anne said, the science fiction part of the film is overweighed in comparison to the intellectual work that the characters of the film should have delivered on such a delicate subject.
Si quelqu’un vous donnait une boite équipée d’un bouton et vous disait que si vous appuyez sur celui-ci deux choses vont arriver : d’un côté une personne que vous ne connaissez pas mourra et de l’autre côté vous gagnerez 1 million de dollars, pousseriez-vous sur le bouton ? Ce film (The box), qui est complètement pessimiste, suppose que la plupart des personnes qui vivent sur cette planète l’auraient fait car ils ne sont pas altruistes. Je crois le contraire et c’est pour ça que je n’ai pas aimé ce film. Les acteurs sont bons, mais comme Anne le fait remarquer, la partie science fiction du film est surdimensionnée par rapport au travail intellectuel auquel les protagonistes de ce film auraient dû se livrer dans le cadre d’un sujet si délicat.

November 12th, 2009 by Akis
Tonight we went to see a film which sounds the alarm against all extremisms.
The director, Michael Haneke, seeks the roots of evil which can sometimes emerge even through the will to do well. People who wish the situation would change but do not conceive well what has to be changed risk being engaged in a process which can turn out to be dangerous. When one suffers, when one is humiliated, one would do anything: including adopting the perverted ideas of those who, wanting to take advantage of the situation, pretend to be reformers by creating ideologies which find their justification in scapegoat designation.
The director also seeks to emphasise the collective responsibility: environment can ease extremism. As he confides on the occasion of an interview (Le Monde, October 21st 2009): “I always observe the same process: humiliation, an ideology which takes hold of this suffering, and the hope that this ideology will put an end to this suffering. « Le Ruban blanc » is a film on all extremisms, whether they are right-wing or left-wing ». Michael Haneke has chosen to demonstrate all of the above through the education of children. And I strongly believe he is right.
Ce soir nous sommes allés voir un film qui tire la sonnette d’alarme contre tous les extrémismes.
Le réalisateur, Michael Haneke, cherche les racines du mal qui peuvent parfois surgir même à travers la volonté de faire du bien. Les gens qui souhaitent que la situation change mais qui ne conçoivent pas bien ce qui doit être changé risquent de s’engager dans un processus qui peut s’avérer dangereux. Quand on souffre, quand on est humilié, on est prêt à tout : y compris à adopter les idées perverties de ceux qui, voulant profiter de la situation, s’affichent comme des réformateurs en créant des idéologies qui trouvent leur justification dans la désignation de boucs émissaires.
Le réalisateur cherche aussi à mettre l’emphase sur la responsabilité collective : l’environnement peut rendre possible l’extrémisme. Comme il le confie lors d’un entretien (Le Monde, 21 octobre 2009) : « J’observe toujours le même processus : l’humiliation, une idéologie qui s’empare de cette souffrance, et l’espoir que l’idéologie y mettra fin. « Le Ruban blanc » est un film sur tous les extrémismes, de droite ou de gauche ». Michael Haneke a choisi de faire la demonstration de tout ça à travers l’éducation des enfants. Et je crois fortement qu’il a raison.

November 1st, 2009 by anne
Yesterday Alex gave his very first concert. He may be only 76cm and 10kg, but believe me, he really rocks the place!
Hier, Alex a donné son tout premier concert. Il ne mesure peut-être que 76cm pour 10kg, mais croyez-moi, il casse la baraque comme un vrai rockeur!
In the dressing room / Dans les loges
More pics from the dressing room – Plus de photos dans les loges
Alex walks on stage / Alex entre en scène
He plays slide guitar / Il joue du slide
He tries to play like Stama / Il essaie de jouer comme Stama
He’s ready to smash his guitar / Il est prêt à fracasser sa guitare
He awaits your applause / Il attend vos applaudissements